Le déploiement du jumeau numérique de la ville conjuguée à l’arrivée des technologies du metaverse va progressivement révolutionner les métiers de la ville, architectes, urbanistes, ingénieurs, constructeurs, mainteneurs, aménageurs, opérateurs de services urbains… mais également les usages des utilisateurs de la ville : résidents, touristes, voyageurs en transit… Si Google a favorisé le déploiement de services nécessitant la géolocalisation par un modèle de gratuité temporaire de Maps, si OpenStreetMap démontre l’efficacité du modèle participatif à la création du support cartographique, les capacités en plein développement de la visualisation en 3D autorisées par l’émergence du jumeau numérique de la ville sont en train de changer radicalement le rapport de chacun à la ville.
Le jumeau numérique, support d’un nouveau rapport à la ville
La donnée est abondante et de plus en plus normalisée, les protocoles de communication se standardisent. La ville peut désormais passer de l’ère de la donnée à celle de l’information. Mais afin de permettre une présentation de cette information constamment à jour, personnalisée, contextualisée, prédictive, émerge la nécessité d’un intégrateur entre la ville les divers opérateurs de services urbains (eau, déchets, énergies, propreté, affichage, télécommunications, distribution...) et les usagers. On comprend bien que le jumeau numérique est le support technologique qui autorise la rencontre de l’expression des besoins et des solutions potentielles. Mais au-delà de la gestion technique, les supports et les contenus, il s’agit également de créer de la valeur par une éditorialisation personnalisée ou à l’inverse, largement diffusée vers le plus grand nombre, des informations urbaines.
Un système d’information favorisant une approche systémique
Les problématiques de mobilités individuelle et collective sont une illustration de la nécessité d’individualiser l’information, et ce, dans une approche systémique. Il est évident que la ville, porteuse des intérêts collectifs porte des exigences différentes voire antagonistes de celles d’un usager. Cet intégrateur ne peut être un nouvel opérateur de plus. Son cahier des charges doit se baser sur l’analyse des besoins des citoyens et non uniquement sur l’expression d’un besoin de centralisation de la ville ni non plus d’optimisation des usages d’un opérateur industriel de services urbains. La création de contenus est participative et les meilleurs systèmes d’information intègrent leur amélioration par les utilisateurs eux-mêmes.
La ville, plate-forme de contenus
Les deux enjeux de cette démarche sont bien l’appropriation de la ville devenue trop complexe et le retour à une forme de civilité urbaine que l’on appellera urbanité en jouant sur les deux acceptions de ce terme qui renvoient à la politesse et à la ville (urbs en latin). Le cahier des charges de l’intégrateur du jumeau numérique de la ville intègre le besoin permanent de nos contemporains de trouver l’information qu’ils ignorent, l’usager souhaitant trouver… sans forcément savoir ce qu’il cherche. Il convient donc d’intégrer la sémantique à la donnée et à l’information pour développer ce que les anglo-saxons appelleraient la findability, « trouvabilité » en français beaucoup moins technologique. L’usager doit pouvoir « googleliser » son environnement et accéder à des contenus immédiats ou en réalité augmentée, la réalité virtuelle l’assistant pour se situer. Naturellement c’est aussi l’avatar de l’usager qui naviguera dans cet environnement physico-virtuel avec la même facilité que dans un jeu vidéo. Le monde réel et sa représentation virtuelle se superposent de façon intuitive et naturelle.
Kiss from Digital Twin
L’intégrateur du jumeau numérique de la ville est au croisement de nombreux modèles économiques. Les représentations des cartographies et des informations doivent prendre en compte la complexité des usages et le caractère parfois antagoniste des protagonistes des services urbains. L’ingénieur d’Egis se dépasse en rendant abordables ces sujets complexes, en adoptant la démarche de vulgarisation KISS (Keep It Simple and Stupid). Ne pas faire un « truc d’ingénieur » : cette démarche est au cœur du succès du déploiement de cette révolution de démocratisation de l’information et du savoir, en misant sur l’accessibilité, l’universalité et la cognition.
Egis, leader du déploiement du jumeau numérique se prépare aux côtés des villes à cette nouvelle façon de vivre, de comprendre et de respecter sa ville.