En mars 2020, un confinement strict s’imposait en France et ailleurs dans le monde en raison d’une pandémie alors mortelle, le covid 19. Celui-ci allait plonger les villes dans un état de prostration inédit, elles devenaient une menace. L’épisode, désormais inscrit dans la mémoire collective d’une génération, a sonné l’énième rappel que l’urbanisation comporte des risques sanitaires considérables : pollutions, circulations des virus, dérèglements climatiques et bien sûr, pour une large partie de l’humanité aujourd’hui encore, difficultés d’accès aux services primaires.
La ville est un déterminant majeur de ce qu’on appelle l’exposome, c’est-à-dire l’ensemble des expositions environnementales qui touche un individu au cours de sa vie, y compris les facteurs liés aux modes de vie. L’exposome, avec le génome, conditionne largement notre état de santé. La ville, parce qu’elle affecte l’air que nous respirons comme nos habitudes quotidiennes, participe largement à définir notre santé.
Pourtant, les liens entre santé et ville restent finalement peu connus, peu étudiés, rarement au cœur des débats sur la production urbaine. On les réduit souvent aux seules notions de niveau de pollution ou aux questions d’offres de santé qui, si elles importent évidemment dans la détermination de l’état de santé de la population, sont loin d’épuiser un sujet pourtant central qui concernent les professionnels de santé, les producteurs de la ville comme les décideurs publics.
Chez Egis nous croyons en une collaboration renforcée entre urbanistes, ingénieurs, architectes, décideurs et acteurs de la santé pour créer des villes qui prennent soin de leurs habitants. Notre engagement envers la durabilité, la qualité de vie, la connexion avec la nature, la convivialité et la préservation des cultures locales guide toutes nos actions.